Un livre est un détonateur qui sert à faire réagir les gens!
A.N.

lundi 27 février 2012

O Brave New World!

Aujourd’hui"hui je vais m'attaquer à un grand classique de la littérature, Le meilleur des mondes de ce cher Aldous Huxley!

Inutile de dire que ce livre a déjà été analysé maintes et maintes fois par toutes sortes de personnes et que je ne vais pas m'attarder à une analyse profonde et déjà vue mais je vais plutôt m'attacher à ce que m'inspire ce roman et essayer de dépeindre la société dans laquelle évoluent les personnages.... En route!

Ce livre a été écrit en seulement quatre mois, j'ai l'impression qu'au vu du temps qu'il a mis pour l'écrire, il devait être pressé (ou peut-être très inspiré) de parler de sa société et de nous mettre en garde contre les dérives qu'elle risque d'engendrer...De quelle société et de quelles dérives s'agit-il? J'y reviendrai plus tard.

Mon premier ressenti en commençant à lire est que j'avais du mal à renter dans le roman car on est plongé dans l'action directement, sans aucun repère (in media res), et le monde qui y est décrit a peu de ressemblances avec le nôtre: l'histoire des enfants créés en laboratoire, etc.
On part véritablement à la rencontre d'une société totalement différente de la nôtre avec des valeurs farouchement contradictoire:

  • Les valeurs sociales:
Le mariage et la monogamie sont considérés comme honteux, même insupportable dans un monde où, l'amour n'a pas sa place, les hommes répugnent les "Sauvages" ces affreux vivipares!
  • Le conditionnement:
Les valeurs ne sont plus transmises par la famille et les parents car il n'y a plus de famille! Les enfants sont conçus en laboratoire, élevés collectivement et sont conditionnés pour aller à la rencontre des valeurs de la société.

  • Les classes sociales: 
Elles apparaissent sous forme de castes: l'élite de la société, destinés en quelque sorte aux fonctions les plus complexes sont les Alphas et à la rigueur les Bêtas
  • Le bonheur:
 il est indispensable, le peuple prend une drogue sans effets secondaires qui permet d'être heureux, de fuir la réalité, le "soma".

  • La religion: 
 Les dieux tels que nous les connaissons n'existent plus et sont remplacés par Notre Ford (référence au constructeur automobile qui a inventé le travail à la chaîne).
  • La sexualité:
Elle se pratique dès le plus jeune âge et deviens aussi banale que de dire bonjour, les humains n'ont plus de partenaires fixes car cela est mal vu.

 Résumé:


Demain, le bonheur sera universel. Et obligatoire ! Dans le meilleur des mondes les foetus sont « préparés» dans des incubatrices en fonction du rôle qu’on leur destine. Les futurs Alphas, de la caste des élites, reçoivent plus d’oxygène, plus de «pseudo sang». Quant aux futurs Epsilons, à qui l’on réserve les tâches les plus pénibles, on veille à ne pas développer leurs facultés intellectuelles : un bon ouvrier n’a pas besoin de penser. Dans le meilleur des mondes, un système éducatif qui façonne les esprits comme les corps, une société communautaire qui proscrit l’individualisme, où la cellule familiale ne peut exister. Dans ce meilleur des mondes méthodiquement planifié pour construire les hommes en fonction des besoins, pour contraindre un bonheur artificiel, pour museler les passions et les interrogations, il y aura bien un grain de sable pour s’insérer dans les rouages. Un récit incontournable écrit en 1931, qui n'a pas fini d'influencer écrivains et cinéastes.Fnac.com

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