Un livre est un détonateur qui sert à faire réagir les gens!
A.N.

lundi 10 octobre 2011

Le portrait d'Oscar Wilde...

Ces temps-ci je suis plongée dans Le portrait de Dorian Gray, et je constate que comme monsieur Basil Hallward, Oscar Wilde a mis beaucoup de lui dans son unique roman, on le reconnaît sous les traits de Lord Henry qui nous fait part de ses théories sur la vie mais surtout sur les femmes! Serait-il misogyne? Il semblerait que oui, et cette tension que l’on ressent entre les personnages masculins de ce livre semblent liée de près à l’histoire personnelle d’Oscar Wilde.
Autre réflexion: J’ai trouvé étrange que l’édition que je possède de ce roman soit une édition Folio Junior, et est donc destinée à la jeunesse alors que je pense qu’il faut plus de douze ans (âge recommandé sur la quatrième de couverture) pour comprendre et s’intéresser à l’œuvre d’Oscar Wilde…

Foire aux citations:

"La seule façon de se débarasser d'une tentation, c'est d'y céder. Résistez-y et vous verrez votre âme infectée par le désir des choses qu'elle s'est interdite, par le désir de que ces lois monstrueuses ont rendu monstrueux et illicite"



"[...] il se lança dans l'art suprême de l'aristocratie qui consiste à ne rigoureusement rien faire"


" Il existe des poisons si subtils qu'on est obligé, pour en connaître les propriétés, de se laisser contaminer par eux"




Tuer le père!

Chaque année au mois de septembre,le nouvel « enfant d’encre et de papier » d’ Amélie Nothomb, sort.
Bien que je sois depuis longtemps convaincue de son talent, je dois constater que chaque année le prix de ses ouvrages augmente et le nombre de page, diminue lui par contre! Il n’y a rien à faire même si ce livre est loin d’être mon préféré, j’ai tout de même passé du bon temps à le lire. Comme dirait Max Bastin, chroniqueur du journal estudiantin « Le petit Toré »: » Le pire, et c’est là le talent de l’auteur, c’est que même un mauvais Nothomb reste agréable à lire ».
Cela dit, j’attend toujours le roman qui me fera autant vibrer que « Mercure », « Stupeur et tremblements » et « Cosmétique de l’enemi »!

Foire du livre 2009
Foire du livre 2009

Référence:  A. NOTHOMB, Tuer le père, Albin Michel, 2011.

L'enfant Océan..

Je viens d’achever la lecture de l’enfant Océan, roman que j’ai lu d’une traite et qui propose un point de vue narratif très intéressant et surtout très original! Ce conte est une sorte de Petit Poucet moderne avec une touche de mystère , il y a beaucoup de chance que je m’en souvienne pour des lectures élèves plus tard!

Résumé:

Une nuit, Yann réveille ses six frères aînés, tous jumeaux. Il faut fuir : leur père a menacé de les tuer. Irrésistiblement attirés par l’Océan, les sept enfants marchent vers l’Ouest. De l’assistante sociale au routier qui les prend en stop, du gendarme alerté de leur disparition à la boulangère qui leur offre du pain, chacun nous raconte à sa façon un peu de leur incroyable équipée.


  • Quelques mots sur l’auteur:

J’ai appris qu’avant d’être auteur Jean-Claude Mourlevat avait été professeur d’allemand et ensuite clown, parcours assez atypique! :) Sinon pour la petite histoireJean-Claude Mourlevat est un auteur français né à Ambert en Auvergne le 22 mars 1952, il a écrit de nombreux romans pour la jeunesse  mais aussi pour les adultes (dont Le combat d’hiver, primé à la fois en littérature jeunesse et générale!).


  •  A lire absolument de lui: La rivière à l’envers, Hannah, la balafre,… Presque tout en fait!

La Nuit des enfants rois..


Aujourd’hui je vais parler du dernier livre que j’ai lu : La nuit des enfants rois de Bernard Lentéric.

Résumé:
Au commencement est une expérience un peu folle, consistant à confronter des milliers d’enfants à l’ordinateur le plus puissant du monde, et destinée à découvrir d’éventuels génies. Les crédits alloués à l’opération sont fatalement rognés et il ne reste bientôt plus qu’un informaticien au centre de recherches sur l’informatique de Berkeley, un jeune homme extrêmement gentil appelé Jimbo Farrar. Un jour, l’ordinateur détecte sept enfants à l’intelligence hors du commun. Les sept ne se rencontrent que des années plus tard, à l’âge de quinze ans, à New York. Une équipée nocturne dans Central Park tourne à la boucherie : ils sont agressés, battus, pour certains violés. Quelqu’un va devoir payer. Seul Farrar semble capable de s’interposer à leur indestructible haine. Est-il ou non de leur côté ? Bernard Lenteric domine son sujet comme peu y réussissent. Ce n’est pas la moindre de ses vertus !
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Qui est l’auteur?
Bernard Lenteric, né à Paris en 1934 et décédé le 25 mars 2009 de la maladie de Charcot, est un écrivain français et un producteur de cinéma, auteur de nombreux best-sellers. C’est avec La nuit des enfants rois qu’il devient un écrivain reconnu.
Source: Wikipédia.
Comment j’en suis venue à le lire? Mon père l’a acheté pour le lire et n’ayant pas grand chose à me mettre sous la dent cet été je l’ai lu durant mes longs trajets de trains.
Période de lecture: Aout 2011.
Caractéristiques:
  • Genre: thriller.
  • Thèmes: le bien contre le mal, les enfants surdoués.
  • Les personnages: Le héros est Jimbo un informaticien à l’intelligence exceptionnelle qui s’occupe du plus puissant ordinateur du monde: Fozzy (adjuvant), les anti-héros de cette histoire (les opposants) sont les sept enfants, ils forment un bloc et on a du mal à les considérer individuellement en tant que lecteur, c’est comme s’il n’y avait qu’un cervau qui les pilotait tous les sept. La quête quand à elle est d’arrêter les enfants avant qu’ils ne mettent à l’oeuvre leur inte
    lligence pour nuire…
  • Cadre spatio-temporel: New-York à la fin du 20ème siècle.
Ce livre a été récemment adapté au cinéma sous forme d’un film d’animation sous le nom de « The prodigies » dont voici la bande-annonce:


Avis personnel: Je n’ai personnellement pas accroché au best-seller de Bernard Lentéric, Le style d’écriture m’a d’abord rebutée mais même en poursuivant ma lecture j’ai trouvé que l’intrigue de base était bonne mais très mal exploitée, celle-ci avait un potentiel énorme mais on reste sur notre faim et les éléments insérés au début du récit restent inexpliqués ce qui est assez décevant mais pas plus que la fin expédiée en dix pages….Bref ce livre ne m’aura pas marquée.