Un livre est un détonateur qui sert à faire réagir les gens!
A.N.

dimanche 29 janvier 2012

Allons à la brocante, celle du coeur!

Oui parlons-en de cette brocante du coeur de Robert Cormier...

Tout d'abord le titre, qui je dois bien l'avouer, ne m'a vraiment pas attirée et qui, à mon sens est fort trompeur, on explique dans le livre pourquoi il a été choisi mais ça ne m'a pas convaincue et n'accroche pas vraiment le lecteur. Je me demande quel titre je lui aurais donné...

Soit! Après le titre, la première de couverture! Les pièces de puzzle, puzzle auquel jouaient Alicia et Jason, puzzle que Trent essaye de reconstituer pour trouver la vérité...


Commençons par un bref résumé avant une petite analyse:

Une petite fille est assassinée, personne n'arrive à mettre la main sur le coupable. On fait donc appel à Trent, un spécialiste de l'interrogatoire pour faire avouer un crime au coupable idéal, un jeune garçon, Jason.

Pour commencer l'analyse je dirais que ce livre est tout d'abord psychologique, On a Trent, l'as des interrogatoires, désespéré par ce métier qui lui vaut une reconnaissance unanime mais qui a rendu malheureuse sa femme qui est décédée. La culpabilité le ronge... Et pourtant, il n'hésitera pas à faire avouer un crime à un enfant qu'il sait innocent, de mettre la vie de celui-ci entre les mains de la justice et gâcher sa vie, tout ça pour un peu de reconnaissance d'un homme politique, je dois avouer que ça me dégoute au plus profond de moi-même.


Et puis on a Jason, le candide adolescent, qui n'a pas beaucoup d'amis, qui essaye de s'en sortir à l'école, il est fragile psychologiquement, il est fier de vouloir aider une police qui finalement le poussera à se poser des questions qui l'amèneront à tuer.


J'ai eu l'impression de lire ce livre passivement du début jusqu'à la presque fin tant la morale du personnage de Trent me répugnait...

Petit mot sur l'auteur: Robert Cormier est décédé comme nous l'annonce les premières pages du roman et ce livre a été publié après sa mort. il a vécu de 1925 à 2000 en Amérique, il a été journaliste et rédacteur en chef.




3 commentaires:

  1. Moi ce qui m'a dérangé c'est qu'il n'y a pas de moral, on ne dit pas au lecteur de ne pas agir comme le héros et je trouve ça assez choquant. Sinon je suis du même avis que toi pour le livre mais comme nous l'ont prouvé nos lectures un livre écrit en anglais sans une référence à un auteur classique anglais n'est pas un bon livre. (ironie quand tu nous tiens)

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  2. Oui c'est vrai Romain, on fait presque comme si c 'était normal, personne n'a réagit jusqu'à ce qu'ils trouvent un coupable, jusqu'à ce que ça les arrange ils étaient près à sacrifier un enfant..

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  3. Vivement demain que nous en parlions !

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